FRONTSTALAG :
Camp de prisonniers de guerre français sur le territoire français
Sur les 1 500 000 soldats de l’armée française capturés en mai juin 1940:
on compte:
- 60 000 Algériens
- 12 000 Tunisiens
- 18 000 Marocains
- 15 000 Africains de l’AOF et de l’AEF
- 3 900 Malgaches
- 2 400 Indochinois
- 456 Antillais non reconnus par les Allemands comme citoyens français
- 3 700 captifs de race non déterminées d’après les critères nazis.
diaporama de différents prisonniers de guerre des colonies françaises, et à juste titre prisonniers de guerre FRANÇAIS
La débâcle et la défaite approchent,c’est la fin ….
Le sentiment général qui prédomine est qu’Il suffit d’attendre en se pliant aux règles imposées par les Allemands.
Rares sont ceux qui ne croient pas que c’est une affaire de jours au pire de semaines, avant qu’ils ne retrouvent leurs occupations civiles, leurs foyers…
L’abattement de la débâcle, entretenu par les conditions physiques et morales très dures qui ont suivi la capture, le sentiment d’une fin qui rend impuissant à réagir et casse pour un temps tout ressort moral
la croyance dans une démobilisation prochaine puisque l’armistice est signé, tout cela explique qu’on ne prenne pas le risque d’une évasion.
la “Blitzkrieg” contre la France fit tomber près de 1.850.000 prisonniers de guerre entre les mains de la Wehrmacht victorieuse.
Près de la moitié d´entre eux entrèrent d’ailleurs en captivité après que Pétain, dans l´attente d´un traité de paix imminent, eut appelé à cesser le combat.
Dans les premières semaines, les prisonniers originaires de l´Alsace et de la Lorraine annexées de fait, furent relâchés (parfois pour se retrouver peu de temps après enrôlés de force dans la Wehrmacht).
Les blessés et les malades furent également remis en liberté et certains prisonniers réussirent à s’évader. Les 90.000 prisonniers, pour la plupart de couleur, des colonies françaises et d´Afrique du nord ainsi que 110.000 autres prisonniers de guerre restèrent d’abord dans les Frontstalags en France. .
Des milliers d’hommes se retrouvent ainsi prisonniers de guerre de l’ennemi après avoir vainement combattu.
certains sont démobilisés..
Tandis que la majorité de ces combattants de la campagne du printemps 40 est dirigée vers l’Allemagne après avoir fait des haltes dans des cantonnements provisoires ou des campements de fortune…
La pauvre Armée française se traîne ainsi sur les routes de campement en campement dans des marches quotidiennes et interminables sous l’éclatant soleil de ce mois de juin 40 ; le ventre pratiquement vide,
les hommes sont épuisés mais leur calvaire ne fait que commencer…
Mais beaucoup de ces soldats, désormais prisonniers, n’ont pas vu un champ de bataille ; souvent réservistes, ils attendaient de partir au combat dans des casernes et se sont fait « cueillir » par l’occupant qui de jour en jour gagne du terrain.
Leur séjour va se prolonger plusieurs mois, en France, dans des fronstalags.
L’Allemagne nazie renvoyait les prisonniers de guerre noirs et maghrébins de l’Armée française dans la zone occupée française, le plus rapidement possible par peur de maladies tropicales ou d’atteinte à la « pureté du sang aryen ».
Ils étaient dispersés dans les 57 frontstalags dont celui de Vesoul, le camp de discipline pour les « indigènes coloniaux ».
Les soldats noirs détenus au 31 décembre 1943 seront encore 10 475.
Certains d’entre eux parviendront à s’évader, ou seront libérés par les Forces françaises de l’intérieur (FFI) qu’ils rejoignirent souvent
.
Frontstalag en France et en territoires du reich
Frontstalag 100 : Hazebrouck, Nord du 20 juillet 1940 au décembre 1940
merci a mr bruce edgar pour les précisions concernant la capture de son père
Mon père était dans les 51e Highlanders et a été blessé et arrêté à Saint-Valery-en-Caux en 1941. Après un hôpital militaire, il a été emmené à Frontstalag 171 (Hôpital Ernemont) à Rouen.
Plus tard, il était censé être transféré en train dans un camp en Allemagne avec les autres prisonniers britanniques, mais un raid aérien sur le chemin a fini par créer une confusion avec des soldats français blessés rapatriés et envoyés à Lycèe Henri Martin à St Quentin, qui avait été réquisitionné comme Frontstalag 191.
Plus tard, il a été transféré à l’Hôpital de Val de Grâce, Frontstalag 111, dont il a finalement échappé et traversé les Pyrénées vers l’Espagne. L’enveloppe est finalement arrivée au Val-de-Grâce après que mon père s’était échappé et qu’il était retourné à l’expéditeur
……puis Amiens, Somme de janvier 1941 au 18 mars 1941
Frontstalag 101 :Cambrai, Nord 1 du 19 juillet 1940 au 13 mars 1941
Frontstalag 102 :Lille, Nord
Front stalag 111 : Drancy, Seine-et-Oise
Frontstalag 3 Amboise
une aquarelle du camp
Frontstalag 112 : La Celle-Saint-Cloud, Seine-et-Oise
camp de rambervilliers vosges
Mon père joseph rené Dailler lors de son identification au front stalag de la celle saint cloud avant son départ au Stalag IIA
camp de St Mihiel
Frontstalag 120 :Mirecourt, Vosges
Frontstalag 122 : Chaumont, Haute-Marne
Frontstalag 122 : Compiègne, Oise
lettre destinée à l’homme de confiance du front stalag 122
le courrier
1943
Frontstalag 123 : Langres, Haute-Marne
Frontstalag 124 : Troyes, Aube
le Frontstalag 124 est crée à Troyes au début de l’occupation pour rassembler les prisonniers de guerre et les transférer en Allemagne.
Frontstalag 125 : Melun, Seine-et-Marne
Frontstalag 130 : Caen, Calvados
Frontstalag 131 : Saint-Lô, Manche
merci à alexis Cartigny…..
galerie de photos de prisonniers de guerre français au stalag de St Lo en 1940
Frontstalag 132 : Mayenne, Mayenne
lettre précurseur, mention poste pour prisonniers de guerre…..
Grand Séminaire de Rennes
2. Parc des sports
3.hopital-complémentaire-n°1-école-normale-d-institutrices
4.camp du grand colombier rennes
Frontstalag 134 : Saint-Brieuc, Côtes-du-Nord
Frontstalag 135 : Quimper, Finistère
frontstalag 140 : Belfort, Territoire de Belfort
Frontstalag 141 : Vesoul, Haute-Saône
Frontstalag 142 : Besançon, Doubs
Frontstalag 150: Saint-Florentin, Yonne
Galerie de photos :
Frontstalag 151 : Montargis, Loiret
Frontstalag 152 : Pithiviers
Frontstalag 153 : Orléans, Loiret
Frontstalag 154 : Fourchambault, Nièvre
Frontstalag 155 : Dijon (Longvic), Côte d’Or
Frontstalag 160 :Lunéville, Meurthe-et-Moselle
école préparatoire militaire d’Autun
Après la défaite de 1940, les prisonniers français se comptent par centaines de milliers et les troupes d’occupation allemandes réquisitionnent de nombreuses infrastructures pour les parquer temporairement.
C’est le cas par exemple de l’école militaire d’Autun transformée en juin et juillet 1940 pour recevoir des prisonniers en attendant leur transfert dans des camps en territoire allemand.
Frontstalag 161 :Nancy, Meurthe-et-Moselle
merçi à Demay Andre…
joseph Demay fait prisonnier le 21 juin 1940 au bois de Goviller sera dirigé sur le fronstalag d’Ecrouves 161 le 13 juillet 1940 avant son transfert en Allemagne /Autriche
Frontstalag 162: Toul (Dommartin-lès-Toul), Meurthe-et-Moselle
Frontstalag 172 :Amiens France 01/41 03/41
Frontstalag 172A :Abbeville France 07/40 08/40
Frontstalag 172 : Doullens, Somme
Frontstalag 180 : Amboise, Indre-et-Loire
école de cavalerie de saumur : front stalag 181
Dans la vaste improvisation qui suit leur victoire, les Allemands ouvrent un grand nombre de camps temporaires, où ils entassent leurs prisonniers. C’est ainsi que les E.A.R. de l’Ecole de cavalerie, capturés au château de Chavigny, campent d’abord en plein air, puis sont transférés au camp de Millet, préparé pour des prisonniers allemands à Continvoir ; ensuite, après une étape par Bourgueil, ils sont ramenés dans leurs locaux d’hébergement de l’Ecole de cavalerie.
Le terrain du Chardonnet, avec ses écuries, ses manèges et les baraquements américains de 1917, devient ainsi le principal camp de regroupement de la région, sous la première appellation de Kriegsgefangenenlager de Saumur et sous le commandement du lieutenant autrichien Eschig ( certains correspondants envoient même leurs lettres au « camp de concentration de l’Ecole de cavalerie » ).
D’après de premières listes ( A.M.S., 15 Z 61 ) dressées par la Croix-Rouge afin d’informer les familles, il arrive des prisonniers de nombreux centres de détention, fin juillet-début août, surtout des camps de Vosves, dans l’Eure-et-Loir, de Souge, dans la Gironde et de la caserne Desjardins d’Angers. Une évaluation très grossière, d’après trois listes bourrées de ratures, permet d’affirmer que le camp du Chardonnet contient alors environ 3 800 prisonniers métropolitains. Ils sont répartis sur 136 groupes, dirigés chacun par un homme de confiance et comptant une cinquantaine de personnes. Le 17 août, ils voient arriver quatre officiers, dix sous-officiers et 68 caporaux et soldats : c’est la garnison de l’île d’Yeu, où les Allemands viennent de débarquer ( A.D.M.L., 97 W 38 ). D’autres sont cueillis individuellement.
Des soldats rentrés à leur domicile, sans procédure de démobilisation, sont tenus de se présenter à la Kommandantur la plus proche ; certains sont envoyés vers le camp de Saumur. Les hommes de troupe et les sous-officiers forment l’essentiel des effectifs ; on relève cependant une liste de dix officiers classés à part. Un peu à l’écart, s’entassent des soldats coloniaux, dont aucune liste n’est dressée ; certains prisonniers annamitiques, sénégalais et algériens ont passé la période du 1er juillet au 15 septembre 1940 dans les caves Besombes à Moc-Baril. Le camp croule sous le nombre de ses occupants, qui a pu dépasser 5 000 à l’automne 1940. En sens contraire, des mouvements de décompression apparaissent. Le 27 août, 372 prisonniers repartent pour une destination non précisée.
Des internés, arrêtés à l’époque de l’armistice dans la zone de la ligne de démarcation, peuvent rejoindre la zone non-occupée, entre autres, les « cadets » et quelques autres groupes. Les pères de famille ayant à leur charge au moins quatre enfants mineurs, de même que les frères aînés de quatre frères et soeurs mineurs sont renvoyés dans leurs foyers, ainsi que des maires, des secrétaires de mairie, des enseignants, des policiers, des gendarmes, déclarés indispensables par leur administration, ou bien des malades et des convalescents, réformés par un médecin allemand.
Il est évident qu’à cette époque, les vainqueurs ne cherchent pas à garder l’énorme masse de leurs captifs. Dans les papiers de la Croix-Rouge, on aperçoit quelques cas de libération, mais en petit nombre et selon le bon vouloir du commandant.
Quand la demande est formulée par un ouvrier ou un manutentionnaire, la réponse portée en marge est toujours « Nein ».
Frontstalag 181 : Saumur, Maine-et-Loire
Frontstalag 182 : Savenay, Maine-et-Loire
Frontstalag 183 : Hennebont, Morbihan
Frontstalag 183 : Châteaubriant, Loire-Inférieure
Châteaubriant a compté en juin 1940 environ 45 000 prisonniers de guerre répartis dans 4 camps situés aux environs immédiats de la ville.
Les camps:
A (le Moulin Roul) en 1940
- A (le Moulin Roul) en 1941
- B (la Courbetière)
- S (terrain de la Ville en Bois) n’eurent qu’une existence précaire et leurs prisonniers furent dirigés au bout de quelques semaines sur Savenay puis sur l’Allemagne.
A la mi-janvier, tout était fermé. Un cinquième camp fut ouvert à l’école Saint Joseph qui ne compta que 350 à 400 hommes. Il était réservé aux officiers de toutes armes faits prisonniers. C’est le seul qui bénéficia d’un « certain confort » (classes, cuisines, sanitaires de l’établissement)
Le camp C (Choisel, sur la route de Fercé)
Ce fut le seul où l’on se préoccupa de monter des baraquements. Il fut évacué le 14 janvier 1941 (départ des derniers prisonniers pour l’Allemagne) et servit ensuite de camp d’internement pour certaines catégories de Français. « Ce n’est que le 1er octobre que des baraquements pouvant contenir 120 hommes furent construits et aménagés avec des lits superposés et lavabo à l’extérieur de la baraque. Un seul puits rapidement à sec. C’est le tonneau municipal qui apportait l’eau à la cuisine et pour les besoins des hommes. Le manque d’eau empêchant les hommes de se laver, nous avons été rapidement envahis par les poux…
Une épidémie de dysenterie s’est déclarée rapidement et elle a occasionné un décès et le transport de malades à l’hôpital de Châteaubriant. Dès les premiers jours, les prisonniers ont été soumis à des corvées qui ne réclamaient que des volontaires et puis à compter du 15 juillet, tous ont été astreints à des travaux dans le camp, dans Châteaubriant (services allemands) où dans les localités avoisinantes…
A partir du 1er août, la Kommandantur a institué le régime des contrats de travail, ce qui a permis à un grand nombre de prisonniers d’être embauchés sans considération de leurs aptitudes, chez des cultivateurs, entrepreneurs ou commerçants de la région. L’employeur était tenu de verser la somme de 12 F par jour et par homme… Nous avons été aidés…
Les réquisitions et surtout les collectes faites par la Municipalité de Chateaubriand, le Comité d’entraide aux prisonniers de cette ville, les associations d’anciens combattants, la population nous ont permis d’améliorer l’ordinaire dès le 4ème ou 5ème jour de notre internement…
Au début, avec un pain de 3 Kg pour 200 hommes et un petit morceau de lard, nous crevions de faim. L’Intendance française de Nantes ne s’est occupée de nous que vers le 5 août »
Frontstalag 184 : Angoulême, Charente
Frontstalag 185 : Tourcoing, Nord
Frontstalag 186 : Lille, Nord
la caserne des gardes mobiles à St QUENTIN
Frontstalag 190 : Charleville, Ardennes
témoignages
Frontstalag 191 : La Fère, Aisne
Frontstalag 193: St Menehould
Frontstalag 194 : Châlons-sur-Marne, Marne
Frontstalag 195 : Saint-Omer, Pas-de-Calais
Frontstalag 200 : Évreux, Eure
Frontstalag 201 : Alençon, Orne
Frontstalag 202 : Chartres, Eure-et-Loir
Frontstalag 203 : Le Mans (Mulsanne), Sarthe
Frontstalag 204 : Péronne, Somme
Frontstalag 210 : Strasbourg, Alsace
encore quelques lettres..
la caserne des ulhans : front stalag 211
Combien sommes-nous : huit mille, dix mille ? Nous y resterons jusqu’au 15 août. Au milieu d’une pagaille généralisée et dans des conditions d’hygiène très simplifiée, illustrées, notamment, par des latrines à l’allemande particulièrement spectaculaires et requérant un sens de l’équilibre sans défaillance. Le dispositif comporte une longue poutre surplombant une fosse de même longueur, le tout abrité par un appentis en planches. Le postulant doit s’asseoir sur la poutre, les fesses en porte-à-faux dans le vide, les pieds s’efforçant de garder le contact avec le bord de la fosse, pour conserver un minimum de stabilité.
Mais on touche une soupe quotidienne et même un ravitaillement supplémentaire, dû au bon cœur de la population sarrebourgeoise.
Chaque jour, des dizaines de femmes viennent déposer leurs offrandes dans des paniers, que nous descendons au bout de longues ficelles, par les fenêtres du bâtiment donnant sur la rue.
Dans ce vase clos où la densité humaine et le dénuement général interdisent toute activité autre que la marche à pied et les jeux de cartes, nous sommes maintenant saisis par la nostalgie de la vie perdue et blessés par la brutale séparation d’avec ceux que nous aimons.
C’est aussi à Sarreboug, que nous allons, pour la première fois, goûter au pain quotidien du prisonnier, le bobard. Cette nourriture, à défaut d’une plus substantielle, sera pendant, cinq ans au menu des camps. Dès le mois de juillet, on annonçait la libération prochaine des pères de famille, des Bretons, des hommes mariés, des Alsaciens, des anciens combattants…
Trois ou quatre mois de captivité me semblaient, alors, une perspective déjà à peine supportable. Et puis, peu à peu, on apprend que certains trains sont déjà partis pour l’Allemagne.
Du coup, nouveau bobard : tous les trains doivent passer par la “plaque tournante” de Trêves, y compris ceux qui rapatrient les prisonniers en France.
Mais quand arrive le quinze août et qu’avec un millier de mes semblables, je suis embarqué, à la gare de Sarrebourg, dans des wagons de troisième classe en bois, avec, à chaque extrémité du convoi, une voiture de soldats allemands, je ne crois plus à la plaque tournante.
Ni à l’Assomption.
Vers midi, le train part.Quelques heures plus tard, c’est la frontière, les premières maisons allemandes.
Les visages amers ou apitoyés de nos compatriotes, aperçus le long des quais de gare ou derrière les barrières des passages à niveau, font place à des silhouettes sévères ou à des bandes d’enfants ricaneurs.
La France est derrière nous. »
Frontstalag 212: Metz, Lothringen
caserne Drouot
camp de Neu Brisach alsace
Frontstalag 220 : Saint-Denis, Seine
Fronstalag 241 : Saint-Mihiel, Meuse
……….et dans les terrictoires du reich
Frontstalag 302: Arnswalde Empire allemand 15/04/41
Frontstalag 304 :Louvain Grèce – –
Frontstalag 307 :Moosburg Empire allemand 04/41 05/41
Frontstalag 311 :Empire allemand 02/04/41 20/05/41 District militaire XI
Frontstalag 316 :Empire allemand 21/04/41 07.07.41
Frontstalag 317: 19/04/41
Frontstalag 326: Senne Empire allemand 21/04/41
Frontstalag 328 :Lviv Pologne 20/04/41
Frontstalag 331 :Heydekrug / Memel Empire allemand 09/04/41 05/08/41
Frontstalag 336 : 20/04/41 14/05/41
Frontstalag 337: Mantoue Italie 10/43 11/43
Frontstalag 356 :Düren Empire allemand 20/04/41 21/09/42
Frontstalag 358 Jitomir Ukraine 21/04/41 25/10/42
Frontstalag 363 Russie 11/01/41 07/01/43
- 2 Décembre 1941,le général
- 15 Avril 1942 Wehrmacht commandant Ukraine
- 10 Juin 1942 commandant des prisonniers de guerre dans la zone d’exploitation II
Frontstalag 367 Tillowitz Empire allemand 11/01/41 17/08/44
Frontstalag 368 Görlitz Empire allemand 11/01/41 15/12/43
Des camps , pour leur tres grande majorité, provisoires et ou le prisonnier , ne faisait que transiter, avant son périple pour le Reich La vie dans les camps n’est pas facile. Les prisonniers sont affectés à des détachements de travail dans les charbonnages, l’agriculture, les forêts et le bâtiment ; certains sont même utilisés dans les usines d’armement. Un certain nombre est frappé par la tuberculose.
Malgré l’aide de la population locale et des organisations de secours, la faim n’est pas comblée et le froid est mal combattu. La solidarité des habitants permet également la réussite des évasions qui auraient été vouées à l’échec car les évadés sont trop facilement reconnaissables.
Les soldats indigènes emprisonnés dans les front stalag
Faute de sources fiables, le chiffre des tirailleurs africains faits prisonniers en 1940 est évalué par un rapport de l’époque à 49 500 Africains et 9 000 Malgaches, et selon une étude plus récente à 28 000 tirailleurs.
La presse allemande, notamment le journal Signal, les actualités cinématographiques, les premiers récits de combattants insistent sur la présence des troupes noires au front.
Autant d’occasions de stigmatiser la France, sa prétendue culture et ses défenseurs «nègres», terme qui désigne pour les Allemands aussi bien les Maghrébins que les Africains, les Malgaches ou les Indochinois.
Souvent maltraités, mal soignés, les tirailleurs sont d’abord regroupés dans d’immenses camps improvisés. Mais, alors que la majorité du million et demi de prisonniers français part en captivité outre-Rhin, les Africains sont maintenus en France, conformément aux ordres très stricts énoncés par les autorités allemandes qui n’en veulent à aucun prix sur le territoire du Reich.
Faute de contrôles rigoureux pendant l’été 1940, quelques détachements de tirailleurs sont néanmoins acheminés vers l’Allemagne, la grande majorité étant internée dans les Frontstalag établis en France.
Dans le même temps, échappant aux poursuites des vainqueurs, des centaines de combattants indigènes errent encore dans la zone occupée. Réfugié dans les bois de la région d’Épinal, le Guinéen Addi Ba, du 12e régiment des tirailleurs sénégalais, est pris en charge par de courageux Vosgiens qui risquent leur vie pour le ravitailler.
Intégré à l’un des premiers mouvements de résistance locaux, Addi Ba est arrêté puis fusillé en 1943. Dénommés Frontstalag, les camps pour la troupe, au nombre d’une vingtaine, se répartissent dans la zone occupée, à Rennes, Chartres, Joigny, Saint-Médard, Bayonne-Anglet, Angoulême, Saint-Quentin ou Vesoul.
Regroupés par les Allemands avec les Indochinois et les Maghrébins sous le terme de tirailleurs coloniaux, les Africains et les Malgaches sont affectés comme travailleurs à l’extérieur des camps.
Ils sont employés à des tâches à caractère civil ou militaire au profit de l’armée allemande ou parfois mis à disposition des autorités locales. Les prisonniers blessés sont rapatriés à Fréjus, en 1941.
À la fin de novembre 1940, les Allemands rendent aux autorités françaises les blessés et les nombreux malades dont ils ne veulent plus assumer la charge dans les camps.
Le 31 juillet 1941, Berlin libère 10 000 prisonniers, dont seulement un tiers d’Africains. La majorité des rapatriés sont des Maghrébins que les Allemands tentent de rallier à leur cause par une habile propagande. Ils entreprennent, en vain, des tentatives similaires auprès des Africains et des Indochinois.
Au début de 1942, près de 15 700 tirailleurs africains, 3 888 Malgaches et 456 Antillais sont encore internés dans les Fronstalag en mai 1943, ils ne sont plus que 8 823 soldats d’Afrique noire captifs. En zone Sud, non occupée, les tirailleurs rescapés des combats de 1940 ont été regroupés au sein des groupements militaires d’indigènes coloniaux aux effectifs de 1 757 Africains, 6 105 Indochinois et 8 016 Malgaches . Ils sont employés dans des entreprises civiles, affectés à des travaux d’utilité publique ou, à partir de fin 1942, réquisitionnés sur les chantiers de l’organisation allemande Todt.
Début 1943, la France étant occupée en totalité par une armée allemande qui manque d’effectifs sur le front russe, la garde des Front stalag incombe désormais à des cadres coloniaux français. La mesure est extrêmement mal prise par les tirailleurs que leur couleur de peau empêche évidemment de fuir des camps, de plus en plus ouverts
à partir de 1944, 4 000 d’entre eux rejoignent les nombreux maquis qui se mettent sur pied, du Vercors aux Ardennes, des Vosges à la Dordogne, ou encore en Sologne et en Côte-d’Or.
lettres et documents à venir….
PHOTOS
Bonjour merci de vos précieuses informations.
Bonjour,
Savez-vous où peut-on s’adresser pour avoir des informations, notamment des dossiers de prisonniers, concernant le fronstalag 140 à Belfort ? Cela fait plus de 10 ans que « j’enquête » sur le parcours de mon père LABARA PENA Félix, d’abord engagé à la 80ème CTE du 52ème régiment d’artillerie, capturé à Gérardmer le 21/06/1940 alors que sa compagnie était basée à Grostenquin ; puis il a été transféré au stalag XI B à Fallingbostel en Allemagne, remis à la gestapo le 25/01/1941 et déporté à Mauthausen.
Je suis allée à Belfort mais les services d’archives n’ont rien sur le fronstalag 140 de Belfort, ni les services historiques de Paris, et je n’ai rien trouvé sur internet. De plus, impossible également de retrouver trace de cette 80ème CTE ni du 52ème régiment d’artillerie…
Si vous avez des pistes, merci de bien vouloir me les communiquer. Je vous en suis d’avance très reconnaissante.
Patricia
bonjour
je vois que vous avez déja entamé les recherches au fort de Vincennes ,ainsi que Belfort..
peut être regarder, du coté du Mémorial de Caen, les demandes familiales sont toujours honorées, avec un peu de temps.
la préfecture du département, normalement,a toujours des archives…
voir auprès des archives des journaux d’époque, de la région, normalement consultables..
le 80e CTE me fait penser au 80e COMPAGNIE DES TRAVAILLEURS étrangers, basé, dans le sud et constitué d’espagnols essentiellement
je pense, qu’en tapant ceci sur la barre de recherche 80e COMPAGNIE DES TRAVAILLEURS étrangers, cela devrait aidé
je vais voir pour le 52e d’artillerie
bonne
journée
Merci Xavier !
J’avais contacté les archives du département qui n’ont malheureusement rien sur cette période précise pour ce CTE, et j’avais également cherché sur internet en tapant simplement CTE puis le nom entier, sans résultat (à part trouver que cette compagnie était basé à la Roche de Rame). Or les étrangers de cette compagnie ont été jusqu’à Grostenquin puis ont été capturé à Gérardmer pour être ensuite faits prisonniers 9 mois à Belfort avant d’être envoyé au stalag de Fallingbostel. Caen n’a pas non plus d’information autre que celles-ci, brèves et laconiques. Or, j’aimerais connaître la composition de cette 80ème CTE, ses attributions, ses déplacements, les circonstances de leur capture, leurs conditions de vie prisonniers à Belfort, etc… et je trouve étrange que rien n’ait été retranscrit et gardé quelque part….
Encore chaleureux remerciements pour votre aide.
Bien amicalement,
Patricia
info sur ce régiment:
http://www.atf40.fr/ATF40/mai40/france.html
a+
merci Xavier pour le lien !
Après un long examen attentif, et si mes conclusions sont exactes, le 52ème d’artillerie s’appellerait en fait 52ème régiment d’artillerie mixte divisionnaire, rattaché à la 62ème DI, faisant elle-même partie de la 5ème armée ! (et la 80ème CTE n’apparaît plus) ; c’est bien compliqué, mais j’avance et je vais pouvoir explorer cette piste.
Merci encore !
Patricia
Patricia, j’entreprends de lister des CTE/GTE composées d’espagnols sur mon site >>> http://cartasdelexilio.free.fr/cte_fr.html
Si vous avez des infos (noms et lieux) je suis preneur
Alban
Bonjour
Votre site donne beaucoup d’informations intéressantes et j’espère pouvoir y trouver mon bonheur.
Je recherche tout renseignement concernant Maurice et Raymond Robine
– Raymond robine né en 1909 à courson (14), fait prisonnier en 1940 et amené au camp de prisonniers de Longvic près de Dijon
– Maurice Robine, né en 1915 à Courson (14) fait prisonnier en juin 1940 à Saint Valéry en Caux, je sais qu’il était dans le 11e régiment de cuirassés. il est passé par le stalag VI B et F (cf Croix Rouge)
Merci d’avance pour votre aide
Magali Robine
Bonjour,
La recherche de documents sur le frontstalag 193 de Sainte Ménéhould (Marne)-où mon père prisonnier séjourna- m’a amené sur votre site…mais son stalag n’est pas mentionné .Capturé en juin 40 dans la Marne ,il y resta jusqu’à son départ -début septembre – pour le XVII A de Kaisersteinbruck ,non sans avoir participé à la moisson etc… dans une ferme des environs (ferme réquisitionnée ?)
Sur place,on trouve peu de renseignements , quelqu’un pourrait-il m’aider?
Avec mes remerciements anticipés
Gilles du Pontavice
Bonjour,
je fais des recherches sur un camp de munitions implanté en 1944 dans la forêt de Quénécan, sur les communes de Sainte-Brigitte (Mobihan) et Perret (Côtes-du-Nord).
Les prisonniers noirs sont arrivés à l’automne 1943, une centaine, moitié martiniquais, moitié « sénégalais » (pas sûr).
Les allemands sont partis le 3 août 1944 après avoir fait sauter le camp, devant l’avance des américains. A Pontivy, quelqu’un de la Croix-Rouge a réussi à faire libérer les prisonniers. Il faut dire que les allemands étaient bien encombrés d’eaux, en pleine débâcle pour rejoindre les poches de Lorient et Saint-Nazaire.
Je cherche des témoignages et si possible des anciens de ce camp.
Toute trace sera la bienvenue. Vous pouvez me répondre à ce mail.
D’avance un grand merci
Bonjour,
En faisant des recherches sur mon grand père maternel, j’ai découvert votre site merveilleux avec tout ses documents et photographies. Je désespère à l’idée de trouver plus amples informations sur mon grand-père qui a été prisonnier et envoyé au camp 150 de St Florentin selon la liste du 17 octobre 1940. Mais envoyant toutes ces photos peut- être que mon grand père a croisé le chemin de certaines personnes mentionnés ici….
Il a été transféré ensuite en Allemagne pour travailler dans une ferme, mais très peu d’information sur son passé… peut-être l’envie d’oublier ces moments difficiles loin de ses proches durant presque 5 ans.
Je recherche donc toutes informations concernant le Frontstalag 150 – période octobre 1940.
En vous remerciant par avance,
Et bravo à ce travail fabuleux.
Bonjour,
Je suis une arrière-petite fille de Hrynko (Georges) Maksymow, né le 3 Mai 1900 Krowica Hołodowska, Pologne.
En effectuant des recherches sur Filae, j’ai trouvé un lien vers la Liste officielle No 47 de prisonniers français A Paris le 2 décembre 1940 , j’ai fait la découverte d’un prisonnier de guerre dénommé Jean MAKSYMOW, né 03 septembre 1908 à Holadowka (Pol.)
Disparu le 02 décembre 1940, Dijon , Côte-d’Or
Grade: 2ème classe Unité: 2ème R. Pol. Camp: Frontstalag 155 Pays: FRANCE Lieu: Dijon
Je pense que cette personne pourrait appartenir à ma famille, mais pour en avoir la certitude, pourriez-vous m’adresser tout élément concernant ce prisonnier ?
Je vous remercie infiniment de votre aide, mon arrière-grand-père n’a jamais parlé de sa vie avant sont arrivée au dépôt de Toul avant 1926. Passionnée de généalogie, je jette une bouteille à la mer, j’espère qu’elle reviendra vers moi….
Bien à vous,
Bonjour,
Merci pour vos informations précieuses. J’aimerais en utiliser pour constituer un dossier en histoire pour mes cours (je suis élève en Terminale). Pourriez-vous me donner les sources concernant le nombre de prisonniers selon leurs origines en tout début d’article ?
Merci d’avance.
BONJOUR
LE SITE EST LA POUR ça…..
simplement faire mention du site
merci d’avance
les sources proviennent, de wikipédia,livres d’époque,échanges entre passionnés
une histoire très courte en durée mais très riche en évènements
bonne journée
Bonjour à tous,
Moi aussi je jette une bouteille à la mer en souhaitant qu’elle revienne un jour sur notre cote de Lomener près de Lorient. Je recherche dans quels oflags est passé mon père, à l’époque lieutenant-colonel commandant le 102ème RI, et fait prisonnier avec son régiment le 18 juin 1940 sur les bords de la Loire à Arcole. Je sais qu’il a été au XIIIA à Nuremberg ainsi qu’au XXIB à Schubin, en Pologne; mais, compte-tenu des dates d’ouverture et de fermeture de ces camps, il est forcément passé par d’autres camps, le dernier se situant probablement en Silésie.
Merci d’avance à toutes les bonnes volontés.
Si vous souhaitez en savoir un peu plus sur son parcours :
https://gw.geneanet.org/ajflouriot_w?iz=2482&n=flouriot&oc=0&p=andre+pierre+adrien
Bonjour,
Pourriez-vous m’aider à trouver la fiche de mobilisation et la trace de la captivité de Léon Gotmann (né en 1895)qui a participé à la guerre de 39-45.Il a été fait prisonnier et a travaillé dans une usine en Allemagne qui fabriquait des obus. Il a été blessé au niveau d’une main. Il se serait échappé.Il s’est aussi engagé comme légionnaire en 1914 sous le n° matricule 3435,recrutement de la Seine sous le n°64 ce qui lui a permis d’obtenir la nationalité française( Papiers obtenus de la Légion). Gardait-il le même enregistrement en 39-45?
Il vivait à Paris et dans le Gers car sa femme était native de là.
Je vous remercie
Mes recherches auprès du service historique de la Défense à Caen sont négatives ainsi qu’à Chateauroux