c’est par ces thermes que se pose la réflexion de l’entretien physique des prisonniers de guerre internés dans les camps
« Tout homme a besoin de faire du sport.
- Il doit faire du sport pour combattre les effets désastreux de la vie sédentaire
- il doit faire du sport pour corriger les défauts physiques engendrés par sa profession
- il doit faire du sport pour conserver un corps sain et robuste, pour lui-même et pour sa famille
- il doit faire du sport pour se délasser et se divertir.
Les hommes qui vivent dans les camps de prisonniers de guerre n’échappent pas à ce besoin. Le sport est nécessaire dans les camps et les détachements de travail pour toutes les raisons que nous venons d’énumérer « .
Ainsi débute le petit fascicule « Un programme d’éducation physique pour les camps de prisonniers de guerre » édité en 1941 par l’Y.M.C.A. de Genève.
Important pour la santé, le besoin de s’aérer, et surtout penser à autre chose, le sport dans les camps de prisonniers est très important pour l’équilibre des forces en présence ainsi que pour la cohésion, surtout pour les sports d’équipe. athlétisme, sports collectifs, boxe, etc., sont au programme des rencontres sportives suivies avec ferveur et assiduité par les prisonniers.
Le sport devient aussi spectacle, et donne lieu à des rencontres tant individuelles que collectives, au sein même du camp, mais aussi entre camps de prisonniers, ainsi qu’entre kommandos de travail
Aussi incroyable que cela puisse paraitre, des jeux olympiques vont avoir lieu, dans les camps, organisés, par les prisonniers, et ceci en 1940 et 1944.
un petit tour en arrière…
Tokyo avait déjà été choisie en 1936 par le Comité international olympique pour organiser les Jeux olympiques d’été de 1940, mais la Seconde Guerre mondiale, et notamment la guerre sino-japonaise commencée dès 1937, avait forcé leur annulation.
Les V Jeux Olympiques d’Hiver de 1940
à Garmisch-Partenkirchen
Le Comité Olympique Allemand a été chargé par le Comité International Olympique d’organiser à Garmisch-Partenkirchen les Ves Jeux Olympiques d’Hiver.
Avec cette mission, le Comité ne fait que suivre la tradition:
Depuis les premiers Jeux olympiques des temps modernes, à Athènes en 1896, l’Allemagne est un adhérent fidèle du mouvement olympique.
Elle connait la situation, qu’apporte une préparation à court terme, et elle sait que cette fois l’organisation aura à se débattre avec les difficultés particulières au sport du ski.
En face de ces difficultés, nous sommes fermement résolus à faire de notre mieux pour contribuer à la réussite des Jeux, fidèles à l’esprit et aux sentiments amicaux olympiques,organiser des démonstrations de saut, de slalom et des courses de skis pour patrouilles militaires.
Nous entendons mener cette mission à bien , et nul discipline ne doit pas manquer au programme des Jeux Olympiques, même si des divergences d’exécution existent au sein des compétitions olympiques.
Dans l’observation stricte de toutes les règles existantes, nous tâcherons de donner au ski la haute signification qu’il mérite dans le programme des Ves Jeux Olympiques d’Hiver, et, ce faisant, nous espérons agir selon l’opinion de tous les skieurs et dans un véritable esprit sportif.
Par ailleurs l’organisation suivra l’exemple des Jeux Olympiques de 1936.
Les Jeux commenceront le vendredi 2 février et se termineront le dimanche 11 février 1940.
Les anciens cadres des épreuves, la piste de bobsleigh, le stade de glace et le stade de ski seront de nouveau à notre disposition.
Le stade de glace recevra un deuxième terrain de hockey et une piste artificielle pour le patinage de vitesse.
La tribune de la piste principale sera agrandie de 8000 places à 12 000 places.
Les deux autres pistes recevront également des tribunes. Les emplacements pour les spectateurs du stade de ski seront également agrandis. Pour faciliter l’entraînement des skieurs, on a construit depuis le monte-skis du Hausberg à la Neunerhütte.
Par de forts abattages, le parcours de descente a été rendu sans danger.
Après l’entraînement, le Führer a donné personnellement des directives pour la constructions d’étuves pour bains de vapeur, sauna, etc.
Les prix de logement et d’entrée resteront les mêmes qu’en 1936.
Nous croyons cette fois être en mesure de Hiver aussi un village olympique, pour lequel une caserne nouvellement aménagée offrira tout le confort.
les personnes dirigeantes du comité organisateur sont :
- Dr. Karl Ritter Von Halt est le Président
- Dr. Carl Diem est le Secrétaire Général.
Les collaborateurs de 1936 restent pour la plupart à notre disposition. Le Führer et le Gouvernement du Reich nous ont assuré leur appui sans réserve. On prépare des améliorations des routes, des liaisons ferroviaires, etc.
Les Nations Olympiques seront cordialement invitées, et nous espérons que personne ne se refusera. Quel que soit le désappointement causé pour beaucoup par ce qui s’est passé, nous avons le désir fervent que les jeunes athlètes attirés par la lutte olympique et l’olympisme même n’aient pas à en souffrir. Quoi qu’il puisse advenir, il n’en demeure pas moins et c’est là l’essentiel que les Jeux Olympiques aient lieu et que la jeunesse du monde s’y rencontre.
Aucun jeux olympiques n’aura lieu, et pour cause, la question d’accepter la présence des athlètes allemands aux jeux olympiques d’après guerre se posera même ….
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les jeux olympiques de Gross-Born
jeux olympiques de Gross born 1944
a suivre…
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