Il n y eu finalement que 12 000 mobilisés.
Au printemps 1940 l’état-major Français avait prévu la mise sur pied de 2 groupes de chasse et un groupe de bombardement léger entre juillet 1940 et octobre 1941
Un accord aérien Franco-tchèque fut signé le 1er juin.
C’est à ce moment que les 1er et 2e Régiments groupant 5000 hommes furent lancés sur le champ de bataille.
Malgré un équipement déplorable et un environnement peu favorable ces hommes témoignèrent d’un moral rarement pris en défaut.
quelques cartes fm de l’armée tchèque
effectifs et régiments :
Les unités numérotées 195 étaient destinées à la 1e DLCh, puis attribuées à la 1eDIT.
Seule la 195/1e Cie de sapeurs mineurs a été dirigé vers la 1e DLCh puis est revenue au camp d’Adge.
- le 1° dans le secteur de Coulomniers (avec la 23° DI)
- le second à la Ferté sous Jouarre en juin 1940 (avec la 239° DLI).
témoignages :
merci à BLSCAK Gilles
Nous avons découvert il y a 1 an que mon père avait fait parti de l’armée Tchécoslovaque reconstituée à Agde en 1940.
Nous savions qu’il avait été sur Agde pendant la guerre mais nous pension qu’il était apatride et réfugié là-bas car né à Ostrov Slovaquie , arrivé en France avec sa famille en 1931, pour travailler à l’usine de la chicorée Williot à Sablé sur Sarthe.
Nous savons que, ensuite, il était sur la région de Grenoble et, ayant trouvé quelques photos,nous en déduisons qu’il était en camp GTE; NOUS VOUDRIONS SAVOIR OU EXACTEMENT POUR NOUS RENDRE SUR CES LIEUX AFIN DE LUI RENDRE HOMMAGE.
C’est une période de sa vie dont il n’a jamais parlé, nous avons découvert cela par hasard .
J’ai contacté divers archives (Isère, Drôme, Hérault) mais aucune trace. J’ai écrit à différents ministères( Armée, Intérieur, Travail) SDH, MAIRIES hélas, sans résultat positif. Il y a beaucoup de trace des réfugiés espagnols mais rien concernant les tchèques. Je suis en contact avec Monsieur Hucek qui s’occupait de la mémoire du camp d’Agde et également avec l’archiviste de la mairie.
Les quelques 450, puis finalement 900 aviateurs tchèques issus de cette petite armée sont bienvenus dans l’armée de l’air ou n’ayant pas l’expérience du combat, ils vont être entraînés dans diverses bases et constituer dès l’hiver 1939-1940 les premières patrouilles de renfort dans les groupes de chasse.
Les projets d’unités autonomes de l’armée tchèque en France ne seront jamais réalisés mais les patrouilles de l’air s’y battront avec leurs grades et leurs uniformes.
En tout, 113 pilotes servirent en Métropole dans les groupes de chasse ou dans les patrouilles légères de Défense et une cinquantaine d’entre eux furent perdus : tués, disparus ou blessés.
Une vingtaine d’équipages servirent dans les groupes de bombardement et une trentaine d’autres furent affectés au convoyage d’avions.
Tous les aviateurs tchèques valides purent gagner la Grande Bretagne au moment de l’Armistice.
Source : http://www.combattantvolontairejuif.org/145.html
la défaite :
L’annonce de la défaite fut mal vécue …
4044 militaires tchèques choisirent de quitter la France dont 160 à 180 Brigadistes et plus de 900 aviateurs.
Après l’armistice les soldats tchèques qui demeuraient en unités constituées furent reconcentrés sur Agde où l’atmosphère était détestable, il fut même question de les engager contre des troupes coloniales voisines mutinées.
Il y avait dans ce camp et d’autres (La Nouvelle) 5 à 6000 personnes en juillet 1940
Tous (rescapés des 1er et 2eme régiment…) seront embarqués à Sète sur le paquebot égyptien Rad el Farouk, en provenance de Gibraltar, afin de rejoindre l’Angleterre.
Ils avaient été précédés le 22 juin par les hommes restés au dépôt d’Agde.
Ils seront suivis par les aviateurs, embarqués à Port Vendres quelques jours plus tard.
Au total six mille hommes pourront ainsi rejoindre la Grande Bretagne.
a suivre…