VENDREDI, 21 JANVIER
Première conférence d’Eisenhower avec les chefs militaires chargés de préparer le débarquement de Normandie. Le jour « j » approche.
DIMANCHE, 23 JANVIER
Débarquement allié à Anzio.
Malheureusement, l’effet de surprise fut perdu lorsque le général Clark demanda à ses troupes d’assurer leur tête de pont. Quand ils se mirent en marche, les Allemands avaient eu le temps de leur opposer les forces nécessaires pour les contenir.
Ils réussirent même à les repousser jusqu’aux plages où ils furent sauvés par les canons de la marine.
JEUDI, 27 JANVIER
Le siège de Leningrad est enfin terminé. Il aura duré 872 jours et causé la mort de un million de personnes.
SAMEDI, 12 FÉVRIER
Les Américains sont arrêtés près de la ville de Cassino, au pied du mont Cassin.
Le siège de la plus formidable forteresse naturelle vient de commencer.
Il durera jusqu’au 18 mai avant que les Polonais ne réussissent la capture des ruines de l’abbaye qui a été détruite par les bombardements alliés qui croyaient que les Allemands s’y étaient retranchés.
C’est ce qu’ils firent après sa destruction et ils n’en firent que plus dur à déloger.
SAMEDI, 8 AVRIL
Une salve de 324 coups de canons marque l’arrivée de l’armée rouge en Roumanie et en Tchécoslovaquie.
JEUDI, 1 JUIN
Le message suivant est diffusé aux français par la BBC » Les sanglots longs des violons de l’automne » suivi le lundi 5 juin par » Blessent mon cœur d’une langueur monotone » c’est le signal que le débarquement de Normandie débutera dans les 24 heures.
La résistance doit commencer les opérations de sabotages.
MARDI, 6 JUIN
Ça y est, le débarquement
« Ils arrivent ».
La plus forte armada jamais assemblée est lancée à l’aube contre la forteresse Europe et le mur de l’Atlantique qu’on dit imprenable. C’est en Normandie que les alliés ont choisi de frapper.
Les jours du Troisième Reich sont maintenant comptés.
MARDI, 13 JUIN
Les Allemands mettent en action une nouvelle arme : le V-1. 10 sont lancés sur l’Angleterre et quatre l’atteignent.
JEUDI, 20 JUILLET
À Rastenburg, quartier général d’Hitler, une bombe vient d’exploser. Hitler s’en tire miraculeusement, sauvé par un gros pied de table de chêne qui se trouvait entre lui et la bombe déposée là par le colonel Von Stauffenberg.
Il déclenchera des représailles terribles pour se venger et exigera dorénavant le salut nazi.
De plus, les officiers devront laisser leurs armes à sa garde SS ainsi que leurs porte-documents avant d’être admis en sa présence.
VENDREDI, 25 AOÛT
Paris est enfin libéré après plus de quatre ans d’occupation.
L’honneur en fut donné au général Leclerc qui y fit une entrée triomphale ainsi que le général De Gaule malgré la présence de francs tireurs.
VENDREDI, 1 SEPTEMBRE
Jour d’émoi pour l’armée canadienne.
Ils ont l’honneur de s’emparer de Dieppe, théâtre de leur défaite en août 1942. Ils défileront la tête bien haute, au pas, avec la musique militaire les accompagnant à travers les rues de la ville.
DIMANCHE, 10 SEPTEMBRE
Une Jeep américaine est la première à traverser la frontière allemande à Aix-la-Chapelle.
DIMANCHE, 17 SEPTEMBRE
Opération Market Garden qui consiste à s’emparer des ponts menant au Rhin avec des troupes aéroportées.
Les alliés échouèrent à Arnhem où des divisions SS sous le commandement de Model étaient au repos. Les paras n’avaient que des armes légères à opposer aux blindés.
Les renforts qui devaient les atteindre furent retardés et ce fut le massacre. Moins du quart des effectifs réussirent à s’en sortir.
MARDI, 3 OCTOBRE
Les Américains enfoncent la ligne Siegfried au nord d’Aix-la-Chapelle
DIMANCHE, 15 OCTOBRE
La mort de Rommel est annoncé comme étant survenu des suites de ses blessures en Normandie.
Nous savons aujourd’hui que c’est Hitler qui a ordonné son « suicide » pour sa présumée participation au complot du 20 juillet.
JEUDI, 19 OCTOBRE
L’armée russe fait son entrée en Prusse orientale. L’étau se resserre, la fin du cauchemar approche.
SAMEDI, 16 DÉCEMBRE
À 5h30, Hitler lance l’opération « brouillard d’automne », l’attaque des divisions Panzer dans les Ardennes en direction du port d’Anvers dans le but de couper les armées alliées en deux et répéter l’exploit de 1940.
Les fonds de tiroir ont été grattés pour cette opération et Hitler y joue son va tout. Il sera arrêté autour de Bastogne. Les alliés se remettant de la surprise et le beau temps revenant, les forces aériennes alliés reprirent le contrôle et repoussèrent les Allemands sur leurs lignes de départ.
Le général Patton y fut pour beaucoup dans ce revirement en demandant à sa troisième armée de faire un tour à 90 degrés et de monter au secours des défenseurs de Bastogne qui avaient répondu à l’ultimatum allemand par le célèbre » nuts » des noix.