la seule unité française qui ait servi sous l’uniforme allemand
Contexte:
Le débarquement anglo-américains au Maroc et en Algérie ne fait plus de doute en cette fin octobre 1942 et Vichy craint que ses forces ne lui soit pas loyale (le contre espionnage rapporte que des agents britanniques, FFL et américains ont approchés plusieurs chefs d’unités en Afrique du nord) L’armée a donc besoin d’une force qui puisse prendre l’initiative et maintenir la cohésion des forces vichystes par sa présence et son comportement. Mais le recrutement n’est pas fini que l’opération Torch est déja terminée (mi novembre 1942).
Vichy n’existe plus et sur les 500 hommes recrutés (tous les volontaires sont issus du SOL ou du PPF) seuls 200 décide de continuer.
Le chef de L’afrika Korps ( Han-Jürgen von Armin)
a en effet décidé de maintenir l’existence de cette unité car il a besoin d’hommes et ceux ci volontaires et déjà équipés ( enfin leurs équipement sera remis aux standards allemands) peuvent être utile a la bataille de Tunisie qui se profile.
Cette unité est commandé par le Feldwebel (adjudant Major) André Dupuis un homme aussi mystérieux que son unité.
Une compagnie, de volontaires français incorporés dans l’Afrika Korps, plus connue sous le nom de phalange nord africaine est levée en Tunisie et aura même un n° de feldpost au sein des postes de campagne : n° 57.264
Né en Tunisie au sein d’une riche famille de colons propriétaire de la chaine « les magasins réunis » il participe a la première guerre mondiale dans l’infanterie coloniale il se distingue même et finis caporal chef de 1 classe.
Il retourne ensuite dans le civil jusqu’à sa nouvelle mobilisation probable en 1939. En 1940 il rejoint le SOL dans son pays natal. Il s’y distingue dans la lutte anti-partisan et devient chef-adjoint du SOL en 1941.
En 1943 il se porte volontaire pour la Phalange, il en reçoit le commandement.
Il s’enfuit de la Tunisie a bord d’un avion allemand.
Il est muté a la LVF ou il reste jusqu’en 1944.
Il rejoint la Milice, posté a Paris il participe a la bataille de Paris ou il se distingue en tant que Milicien.
Il fuit en Allemagne et se porte volontaire dans la SS. Choix qu’il regrette car l’ambiance dans la Charlemagne n’est pas bonne et il est déporté pour désertion après la bataille de Poméranie.
Libéré en 1945 il est tout de suite condamné a la prison il est libéré dans les années 50 et meurt en Tunisie dans les années 80.
son parcours militaire
Plus haut grade atteint: Untersturmführer (équivalent de lieutenant)
Carrière militaire:
infanterie coloniale (1914-1918) (1939-1940)
SOL ( (1940-1942)
Werhmacht (front sud et est) (1942-1944)
Milice (1944)
SS (1944-1945)
Médaille:
Croix de guerre « 14-18 »
Insigne du SOL
Croix de guerre légionnaire
Insigne en bronze de la wermacht-ss
Insigne de la milice.
Entrainement et armement
La formation s’entraine au camp de Cedria plage. Un camp provisoire créer de toute pièce (uniquement des tentes avec la résidence secondaire du Bey qui sert de QG.) pas ou peu d’eau potable et un ravitaillement très succinct et pas d’électricité.
L’entrainement est fait a « l’allemande » (voir les récit sur les autres unités française de la werhmacht) et est notamment très poussé sur la lutte antichar et sur la construction de défense un domaine que connait peu les membres du régiment entrainé a la lutte anti-guérilla et habitué a être a un poste fixe.
L’armement provient essentiellement du SOL ainsi que d’armes pris sur les résistants. Idem pour les uniformes mais tout ne correspond pas aux « standard allemands » ainsi les casques allemands plus efficaces remplace ceux des français (casque allemands ww2 mais aussi ww1) les molletières par des brodequins. les Lebels pas des lee enfields capturés ou des Kar 98. Des grenades et des mines sont donnés.
Pour l’armement collectif il est entièrement français (hotchkiss 1914, 3 canon de 47 mm) pour les quelques PM pratiquement tous d’origine américaine ou britannique ils sont remplacés par des MP 38/40.
Un écusson est parfois porté il représente un hache doré (la hache est un symbole de vichy) sur fond noir.
Le drapeau français est parfois peint sur le casque.
Combat:
La phalange africaine est intégrée a la 754 division de grenadier 2 bataillon (infanterie mécanisé) on ne sait pas à quel compagnie.
Cette division est commandé par Paul Audorff.
Il s’engage dans l’infanterie allemande en 1922 et participe a la « guerre civile allemande » en tant que soldat. Il se distingue ensuite en 1939 dans la campagne de Pologne, son unité participe ensuite a la campagne de France et a son occupation jusqu’en 1943 ou elle est transféré en Tunisie.
Il est capturé par les américains dans ce même pays, il a la chance de faire partis des rares prisonniers l allemands détenus par les américains à être directement libéré. Il ne revient pas dans l’armée et meurt en Allemagne en 1981.
Plus haut grade atteint:
Generaloberst (général d’armée)
Bataille et guerre:
Guerre civile allemande (1922-1933)
Campagne de pologne
Bataille de France
Lutte anti résistant en France (1940-1942)
Bataille de Tunisie (1942-1943)
Médaille:
Médaille « long service » werhmacht 4 classe.
Croix de fer seconde classe « 1939 »
Badge en bronze de la werhmacht
Croix de fer 1 classe « 1942 »
Bande de bras « Afrika »
La phalange est amené a défendre à « Kioula » qui est une ferme entouré d’oliveraie loin de tout et situé dans un terrain très vallonné. En face les forces du Commonwealth composé d’une division d’infanterie indienne et d’une division motorisée néo zélandaise.
La phalange comme le reste des unités allemandes doivent tenir face aux forces du Commonwealth venant de Libye alors que les allemands passent à l’offensive en Algérie.
a suivre…