la légion des volontaires français
La Légion des volontaires Français contre le Bolchevisme est une milice privée au statut associatif (régie par la loi de 1901)
Créé le 8 juillet 1941
par Marcel Déat (1894-1955)
elle est présidée par Eugène Deloncle (1890-1944)
c’est toutefois Jacques Doriot (1898-1945) qui en est le véritable instigateur .
J’ai trois raisons de poursuivre la politique de collaboration :
- comme Français, j’évite le pire à mon pays
- comme Européen, j’ai à unifier le continent
- comme révolutionnaire, je pousse la France dans la voie de la Révolution nationale et sociale, la seule qui puisse lui redonner son unité.
Jacques Doriot Mai 1941
Les troupes sont recrutées et regroupées à la caserne Borgnis-Desbordes à Versailles.
le sport entretient le soldat…
l’attentat contre Laval
Le 27 août 1941, on célèbre à la caserne Borgnis-Desbordes, à Versailles, la remise du drapeau au premier contingent de la LVF en instance de départ pour le front de l’Est.
En tête du cortège, Schleher, ministre plénipotentiaire allemand, de Brinon, ambassadeur du gouvernement en zone occupée, le préfet de Seine-et-Oise.
Derrière eux, Déat et Laval, qui est venu sous la pression de Deloncle.
Le drapeau tricolore est hissé. On joue la Marseillaise. Ensuite, les officiels vont goûter la soupe du soldat.
Ils sortent de la caserne par une porte latérale. Vers 18 heures, alors que la cérémonie prend fin un homme qui s’est posté sous le porche de la caserne, Paul Collette, 21 ans, ouvrier ajusteur, sort de l’une de ses poches une arme de poing. Il s’agit d’un pistolet 6,35.
Il tire à plusieurs reprises. Trois coups de feu claquent, puis deux autres.
C’est un légionnaire qui a tiré. Récemment incorporé, il ne participait pas à la prise d’armes.
Le tireur ne cherche pas à prendre la fuite. Il est ceinturé par des gendarmes, appréhendé et poussé dans une voiture, sous les huées d’un groupe de gens révoltés par cette double tentative d’assassinat. Pourtant une fois la portière refermée, l’un des militaires confie tout de go : « Ce que vous venez de faire est magnifique mais nous ne pouvons rien pour vous ».
Le lieutenant-colonel Duroy et un légionnaire sont également blessés. Une femme reçoit un mystérieux coup de couteau.
Laval et Déat sont touchés.
Laval a reçu deux balles, l’une à l’épaule, l’autre au poumon gauche, déviée et freinée par ses boutons de manchette.
Étendu sur une civière, il crache le sang.
A un officier allemand qui lui dit : Monsieur le Président, votre assassin est arrêté. Nous allons le fusiller…
Laval rétorque : Je vous en supplie, ne faites pas ça. Ce serait une grave erreur.
Lorsqu’ils arrivent dans l’établissement hospitalier, les deux blessés qui sont conscients et ont demandé que leur famille soit prévenue doivent patienter de longues minutes avant que le médecin-chef, le docteur Baragué, les prennent en charge. Laval apparaît le plus sévèrement touché. Une balle s’est logée à proximité du cœur et doit être extraite sans tarder. Déat est blessé au niveau de la dernière côte mais son état n’inspire aucune inquiétude. On envisage l’extraction du projectile sous anesthésie locale. Le chirurgien doit se raviser et intervenir sous anesthésie générale. L’estomac et l’intestin ont été déchirés par le parcours de la balle.Déat subit une laparotomie.
Collette est interrogé mais se montre peu bavard. On apprend qu’il a demandé son engagement dans la LVF le 16 août dans un courrier adressé directement à Deloncle. Il a reçu une réponse favorable le 26 août. On lui signifie : « Veuillez vous présenter le mercredi 27 août entre 14 et 17 heures caserne Borgnis-Desbordes à Versailles ».
Pour expliquer son geste, il déclare simplement : « J’ai voulu avant tout tirer sur Laval, l’homme de Montoire ». Il justifie son acte par simple patriotisme. Il n’en demeure pas moins plusieurs zones d’ombre sur les conditions exactes dans lesquelles Deloncle a accepté son engagement. A-t-il été convoqué directement à la caserne ? Les candidats étaient normalement doublement filtrés par le MSR et par les services de la Wehrmacht. Comment a-t-il pu dans des délais aussi courts rejoindre des hommes qui étaient effectivement incorporés ?
Déat verse de l’huile sur le feu en voyant dans cet acte un geste par procuration de Deloncle,la Cagoule est mise en cause… Il considère qu’un complot le visant a été finalisé. Plusieurs proches vont le conforter dans cette direction.
Cette tentative est alors analysée comme la volonté dissimulée du MSR de phagocyter le RNP. On cherche à savoir pourquoi Deloncle s’est rendu à Vichy début août.
Ce déplacement a fait l’objet d’un suivi détaillé par les renseignements généraux qui notent ses rencontres avec Pétain, Darlan, Huntziger, du Moulin de Labarthète et Pucheu, le nouveau ministre de l’Intérieur.
Un rapport embarrassant
Parmi toutes les intrigues qui dominent l’été à Vichy, l’idée d’écarter définitivement Laval et Déat est une hypothèse recevable mais incertaine. L’attentat se produit en présence du ministre plénipotentiaire Schleier qui représente Otto Abetz, Deloncle, président du comité directeur de la LVF, Brinon, délégué général du gouvernement de Vichy, de nombreux officiers allemands et proches du pouvoir vichyssois. De fait l’attentat est plutôt bien accueilli parmi la population civile qui déteste les deux cibles de Collette !
Quant à Laval, il se remit rapidement. Au bout de quinze jours, il marchait en s’appuyant sur sa canne.
L’assassin fut condamné à mort le 1er octobre et gracié vingt jours après sur les instances de Laval.
Il sera déporté en 1944. Il en reviendra et reprendra sa profession d’ajusteur.
Cet attentat valut à Laval un regain d’estime de la part des Allemands. Parallèlement, son impopularité en France sembla diminuer, d’autant plus que la vie quotidienne des Français ne s’étant pas améliorée, loin de là, depuis son élimination du gouvernement, on avait naturellement tendance à s’en prendre à son successeur.
journal union ardennais
Ce groupe de combattants français est constitué juste après l’invasion de l’Urss par les troupes Nazies (opération Barberousse) , les engagés sont volontaires pour se battre sous commandement allemand dans un premier temps :
- contre les troupes régulières soviétiques
- contre les partisans russes.
Le régime de Vichy a très modérément apprécié la création de cette organisation para- militaire sous commandement et uniforme Allemand et n’en a donc pas assuré la promotion .
dépliant pour inciter à l’engagement dans la LVF
Ainsi un premier contingent de 850 hommes sera retenu pour former le 638 ème régiment d’infanterie de la Wermacht, ils partiront pour le camp de Déba en Pologne le 4/09/1941.
Les premiers engagements auront lieu du 01/12/1941 au 6/12/1941 près de Borodino en Russie (déjà théâtre d’une célèbre bataille qui opposa les troupes napoléoniennes aux forces russes le 07 septembre 1812) .
les conditions de l’incorporation de la L.V.F au sein de l’armée allemande
les livrets suivants porteront, au Chapitre IV, la mention :
LE DRAPEAU DE LA L.V.F. EST LE DRAPEAU TRICOLORE FRANÇAIS
Equipement
L’équipement et le matériel sont ceux de l’armée allemande. Il faut d’ailleurs souligner à ce sujet que les volontaires français ont été équipés avec les armes les plus perfectionnées qui existent actuellement et dont l’usage n’a toujours pas été généralisé même dans l’armée allemande.
Uniforme.
Chaque soldat a deux uniformes : l’uniforme kaki pour le service courant, et l’uniforme de combat qui est l’uniforme allemand comportant un écusson tricolore sur le bras droit.
Il ne saurait en être autrement ; en effet, la France n’étant pas en guerre avec l’U.R.S.S., les volontaires seraient considérés comme francs-tireurs s’ils se battaient sous notre uniforme.
Mgr Mayol de Lupe (1873-1975, Croix de Fer 1942), aumônier général de la LVF, a été fédérateur pour certains réticents au “vert de gris”, il célèbre une messe au matin du 5 octobre, jour de cette première prestation de serment., allégeance au Furher……
la LVF combat sous les ordres du colonel Labonne.
Les troupes Françaises connaîtront très rapidement leur Berezina à Djukovo il s’en suivra une dispersion des survivants et leur affectation à des taches secondaires de maintien de l’ordre.
La LVF deviendra la « Légion Tricolore » de juin 1942 à fin 1942
……méprisée par les allemands, elle redeviendra LVF et est officiellement dissoute le 01/09/1944 .
l’anniversaire de la LVF est l’occasion de se retrouver et donner un nouvel élan..
Deux mille hommes environ seront rapprochés de la 7ème Brigade d’Assaut SS Frankreich pour former une unité Waffen SS (La division Charlemagne)
…seulement une trentaine d’individus survivra aux derniers combats dans les ruines de Berlin en mai 1945.
La LVF a eu un effectif proche de 20000 hommes mais seulement un peu plus de 3000 ont réellement participé à des combats sur le front de l’ Est .
la LVF s’est révélée inefficace au combat , déconsidérée auprès du pouvoir pétainiste car échappant à son contrôle , inspirant la méfiance et le mépris aux allemands au même titre que les autres nations combattant sous l’uniforme allemand.
la LVF dispose aussi de son journal
la LVF participe aussi à des actions caritatives en faveur du Secours National, si cher au Maréchal..
Les n° de feldpost de la L.V.F
00 100 12/41 à 06/42
(12.7.1941-26.1.1942) Regimentsstab und Stabskompanie verstärktes franzosisches Infanterie-Regiment 638
00 290 11/44 à 03/45
(7.11.1944-Kriegsende) 19.12.1944 Stab und Einheit Artillerie-Abteilung (Franzosische SS-Brigade)
01 196 12/41 à 06/42
(12.7.1941-26.1.1942) 13. Kompanie verstärktes französischesInfanterie-Regiment 638
02 732 12/41 à 06/42
(12.7.1941-26.1.1942) 14. Kompanie verstärktes franzosisches Infanterie-Regiment 638
(27.1.1942-14.7.1942) gestrichen
02 951 12/43 à 03/45
(1.8.1943-23.3.1944) 27.10.1943 Regimentsstab franzosisches Infanterie-Regiment 638
5.1.1944 Regimentsstab franzosisches Grenadier-Regiment 638
(7.11.1944-Kriegsende) 8.11.1944 Regimentsstab u. Einheit Grenadier-Regiment 638
(7.11.1944-Kriegsende) 10.11.1944 Regimentsstab Grenadier-Regiment 2 (franzosische Brigade SS)
03 865 12/41 à 03/45
12.7.1941-26.1.1942) Stab u. 1.-4. Kompanie verstärktes franzosisches Infanterie-Regiment 638
(27.1.1942-14.7.1942) Stab I, 1.-4. Kompanie u. Stabskompanie verstärktes franzosisches
Infanterie-Regiment 638
(1.8.1943-23.3.1944) 27.10.1943 Stab I, Stabskompanie u. 1.-4.
Kompanie u. Stabskompanie franzosisches Grenadier-Regiment 638
(7.11.1944-Kriegsende) 10.11.1944 Stab I u. 1.-4. Kompanie Grenadier-Regiment 2 (franzosische Brigade SS)
03 925 12/43 à 07/44
(24.3.1944-6.11.1944) 27.4.1944 Stab IV u. 13.-15. Kompanie franzosisches Infanterie-Regiment 638
(24.3.1944-6.11.1944) 20.10.1944 Stab IV u. 13.-15. Kompanie franzosisches Grenadier-Regiment 638
(7.11.1944-Kriegsende) 9.11.1944 gestrichen
04 318
28.4.1940-14.9.1940) Instandsetzungs-Kolonne 101,
(1.2.1941-11.7.1941) bewegliche Kfz-Instandsetzungs-Kompanie 179,
(24.3.1944-6.11.1944) 7.7.1944 gestrichen.
04 358 12/41 à 06/42
(12.7.1941-26.1.1942) Stab II u. 5.-8. Kompanie verstärktes franzosisches Infanterie-Regiment 638
(27.1.1942-14.7.1942) gestrichen
05 492 12/41 à 03/45
(12.7.1941-26.1.1942) Stab III u. 9.-12. Kompanie verst. franz.
Infanterie-Regiment 638
(27.1.1942-14.7.1942) Stab III, 1.-3. Kompanie u. Stabskompanie
verst. franz. Infanterie-Regiment 638
(1.8.1943-23.3.1944) 27.10.1943 Stab III m. Einheit franz.
Infanterie-Regiment 638
(1.8.1943-23.3.1944) 5.1.1944 Stab III m. Einheit franz.
Grenadier-Regiment 638
(7.11.1944-Kriegsende) 27.2.1945 Stab II u. 5.-8. Kompanie
Grenadier-Regiment 2 (franz. Brigade SS)
le 04 01 1942
après une vague de froid -27°, je viens te dire que j’ai une oreille de gelé,j’ai été voir le major et il me dira quoi faire. Si par hasard, je serais évacué sur un hôpital je te le ferais savoir. Je t’assure que je préfère rester encore ou je suis, je voudrais me venger de ses salauds de communistes……
05780 sous reserve…
06 376 12/41 à 10/43
(12.7.1941-26.1.1942) Stab u. 1.-3. Batterie franz.
Artillerie-Abteilung 638
(1.8.1943-23.3.1944) 8.10.1943 gestrichen
09 187 11/44 à 03/45
(1.8.1943-23.3.1944) 5.1,1944 Stab I u. 1.-4. Kompanie
Grenadier-Regiment 727
(24.3.1944-6.11.1944) 4.9.1944 gestrichen.
14 309 11/44 à 03/45
(7.11.1944-Kriegsende) 16.1.1945 Nachrichten-Kompanie franzosische
Brigade der SS
14 672
Mobilmachung-1.1.1940) Gruppe geheime Feldpolizei AOK 1
(1.2.1941-11.7.1941) Gruppe geheime Feldpolizei 590.
19 440 06/42 à 03/45
(27.1.1942-14.7.1942) Ausbildungsstab der franzosischen Legion
dann Verbindungsstab des III. franzosischen Infanterie-Regiment
638
dann Verbindungsstab III Demba verstarktes franzosisches
Infanterie-Regiment 638
(1.8.1943-23.3.1944) 27.10.1943 Verbindungsstab III Demba
franzosisches Infanterie-Regiment 638
(1.8.1943-23.3.1944) 5.1.1944 Verbindungsstab III Demba
franzosisches Grenadier-Regiment 638
(24.3.1944-6.11.1944) 17.11.1944 Verbindungsstab II
Grenadier-Regiment 2 (franz. Brigade SS)
20 919 12/43 à 07/44
(6.4.1944-9.11.1944) 24.6.1944 Deutscher Verbindungsstab zum IV
franzosischen Infanterie-Regiment 638
(6.4.1944-9.11.1944) 17.11.1944 gestrichen
34 206 12/43 à 07/44
(8.9.1943-22.4.1944) 14.12.1943 Stab II u. 5.-7. Kompanie franz
Infanterie-Regiment 638
(8.9.1943-22.4.1944) 5.1.1944 Stab II u. 5.-7. Kompanie franz
Grenadier-Regiment 638
(23.4.1944-24.11.1944) 17.11.1944 gestrichen
35 411 07/44 à 03/45
(23.4.1944-24.11.1944) 4.9.1944 Stab II u. 5.-8. Kompanie franz
SS-Freiwilligen-Sturmbrigade
(23.4.1944-24.11.1944) 17.11.1944 Stab II u. 5.-8. Kompanie
Grenadier-Regiment 1 (franz. Brigade SS)
39 630 12/41 à 03/45
(30.7.1941-28.2.1942) Verbindungsstab z. franzosischen Legion
(1.3.1942-7.9.1942) Verbindungsstab des I. franzosischen
Infanterie-Regiment 638
dann Verbindungsstab I Radom verstarktes franzosisches
Infanterie-Regiment 638
(8.9.1943-22.4.1944) 27.10.1943 Verbindungsstab I Radom franz.
Infanterie-Regiment 638
(8.9.1943-22.4.1944) 5.1.1944 Verbindungsstab I Radom franz.
Grenadier-Regiment 638
(23.4.1944-24.11.1944) 17.11.1944 Verbindungsstab I
Grenadier-Regiment 2 (franz. Brigade SS)
41 592 07/44 à 03/45
(23.4.1944-24.11.1944) 31.7.1944 Stab u. Einheit franzosische
SS-Freiwilligen-Sturm-Brigade
(23.4.1944-24.11.1944) 2.9.1944 Stab I u. 1.-4. Kompanie
Grenadier-Regiment 1 (franz. SS-Freiwilligen- Sturm-Brigade)
(23.4.1944-24.11.1944) 17.11.1944 Stab I u. 1.-4. Kompanie
Grenadier-Regiment 1 (franz. Brigade SS)
42570 ????
46 795 12/41 à 03/45
(30.7.1941-28.2.1942) Ersatzkommando verstärkte franz.
Infanterie-Regiment 638
(8.9.1943-22.4.1944) 27.10.1943 Ersatzkommando franz.
Infanterie-Regiment 638
(8.9.1943-22.4.1944) 5.1.1944 Ersatzkommando franz.
Grenadier-Regiment 638
(23.4.1944-24.11.1944) 17.11.1944 franz. Ausbildungs- u.
Ersatz-Bataillon der SS
47 335 07/44 à 03/45
(23.4.1944-24.11.1944) 4.11.1944 Stab u. Einheit franzosische
SS-Freiwilligen-Sturmbrigade
(23.4.1944-24.11.1944) 17.11.1944 Stab u. deutscher Fuhrungsstab
Franzosische Brigade der SS
47 702 12/41 à 06/42
(1.3.1942-7.9.1942) 15. Kompanie verstarktes franzosisches
Infanterie-Regiment 638
(12.3.1943-7.9.1943) gestrichen
56 381 12/43 à 07/44
(12.3.1943-7.9.1943) Verbindungsstab II franzosisches
Grenadier-Regiment 638
(23.4.1944-24.11.1944) 17.11.1944 gestrichen
64 680 11/44 à 03/45
(25.11.1944-8.5.1945) 16.1.1945 Pionier-Kompanie Franzosische
Brigade der SS
65 920 11/44 à 03/45
(25.11.1944-8.5.1945) 16.1.1945 Feldersatz-Kompanie Franzosische
Brigade der Waffen-SS
66 865 11/44 à 03/45
(23.4.1944-24.11.1944) 24.10.1944 OT-Oberbauleitung Lek
quelques plis sans indication de feldpost
a suivre….