2 réflexions au sujet de « CHANTIER-DE-JEUNESSE -N° 4 »
Bonjour Monsieur,
Je me permets de vous contacter dans l’espoir d’avoir quelques informations sur le détachement des CJF qui se trouvait à Cravant (89) au cours de l’été 1944. Ce détachement était commandé par le Chef Saurel (voir archives ci-dessous). D’après des renseignements récents il pourrait s’agir du groupement N°4 Vauban…
En effet, nous préparons pour le mois de mai prochain une exposition consacrée au site industriel aéronautique de Cravant et travaillons en parallèle à la réalisation d’un nouveau livret sur ce thème. Cet ouvrage mettra en avant les hommes qui ont fait l’histoire de ce site et s’appuiera sur des faits historiques, des anecdotes et souvenirs.
Ce détachement CJF travaillait au profit de l’organisation Todt et était logé au camp de Bazarnes avec d’autres ouvriers (STO, détenus de droit commun, étrangers… ). Un élément de ce détachement (une douzaine d’hommes) aurait relevé, à la Libération, les FFI locaux pour assurer la garde des installations de l’usine souterraine après le départ des Allemands.
Nous souhaiterions, dans un premier temps, avoir des informations sur le Chef Saurel et sur son unité.
Je vous remercie par avance de l’aide que vous pourriez nous apporter.
Samedi 8 juillet 1944
Aux Chantiers de la Jeunesse Française (CJF), le commissaire adjoint Blavier évoque avec le commissaire en chef délégué régional la situation du détachement de Cravant (89-136C1) : « L’accueil de la population a été très mauvais. Elle était persuadée qu’elle avait affaire à un détachement de la Milice française. Le cantonnement qui a été affecté au Groupement consiste en une partie d’un ancien camp de concentration composé de baraques en dur et entouré de fils de fer barbelés. Toutefois, cette partie est isolée des autres par une clôture, le restant du camp est occupé par les autres ouvriers de l’Organisation Todt français et étrangers, hommes et femmes. Le chef Saurel a pris des mesures pour éviter les dangers de cette promiscuité. Les locaux sont pauvres et nus. La circulation et la discipline sont réglées par les chefs français, sans intervention des Allemands. Toutefois pendant le couvre-feu, à partir de 22H00, les issues sont gardées par des sentinelles allemandes. La cuisine est faite par l’Organisation Todt… La nourriture est insuffisante… L’organisation du travail sur les chantiers donne lieu à des difficultés, les autorités allemandes voulant faire travailler les jeunes individuellement, tandis que le chef Saurel demande la sauvegarde du principe du travail en équipe sous l’autorité d’un chef français… »
2011 – Olivier Faron – Les chantiers de jeunesse – Page 284
Lundi 21 août 1944 le soir
À Vermenton (89-), un jeune homme de 24 ans des camps de jeunesse (CJF ?) est tué à l’entrée du pays par une patrouille allemande.
Archives Jean-Claude Ferlet – Dossier 2e GM – IMGP3380.jpg – IMGP3385.jpg
bonjour
je n’ai pas plus de renseignements…..le site vient de fêter son 1er anniversaire, et les demandes très nombreuses.
le temps me manque et de nombreux documents et lettres restent à scanner et transférer sr le site.
par contre, si vous trouver des documents et textes qui peuvent vous aider, vous pouvez en faire usage pour votre association.
merci
Bonjour Monsieur,
Je me permets de vous contacter dans l’espoir d’avoir quelques informations sur le détachement des CJF qui se trouvait à Cravant (89) au cours de l’été 1944. Ce détachement était commandé par le Chef Saurel (voir archives ci-dessous). D’après des renseignements récents il pourrait s’agir du groupement N°4 Vauban…
En effet, nous préparons pour le mois de mai prochain une exposition consacrée au site industriel aéronautique de Cravant et travaillons en parallèle à la réalisation d’un nouveau livret sur ce thème. Cet ouvrage mettra en avant les hommes qui ont fait l’histoire de ce site et s’appuiera sur des faits historiques, des anecdotes et souvenirs.
Ce détachement CJF travaillait au profit de l’organisation Todt et était logé au camp de Bazarnes avec d’autres ouvriers (STO, détenus de droit commun, étrangers… ). Un élément de ce détachement (une douzaine d’hommes) aurait relevé, à la Libération, les FFI locaux pour assurer la garde des installations de l’usine souterraine après le départ des Allemands.
Nous souhaiterions, dans un premier temps, avoir des informations sur le Chef Saurel et sur son unité.
Je vous remercie par avance de l’aide que vous pourriez nous apporter.
Bien cordialement
Didier Lauret, Président d’Aviatroglo
Retrouvez l’usine aéronautique de Cravant sur Internet !
http://www.aviatroglo.fr
ARCHIVES :
Samedi 8 juillet 1944
Aux Chantiers de la Jeunesse Française (CJF), le commissaire adjoint Blavier évoque avec le commissaire en chef délégué régional la situation du détachement de Cravant (89-136C1) : « L’accueil de la population a été très mauvais. Elle était persuadée qu’elle avait affaire à un détachement de la Milice française. Le cantonnement qui a été affecté au Groupement consiste en une partie d’un ancien camp de concentration composé de baraques en dur et entouré de fils de fer barbelés. Toutefois, cette partie est isolée des autres par une clôture, le restant du camp est occupé par les autres ouvriers de l’Organisation Todt français et étrangers, hommes et femmes. Le chef Saurel a pris des mesures pour éviter les dangers de cette promiscuité. Les locaux sont pauvres et nus. La circulation et la discipline sont réglées par les chefs français, sans intervention des Allemands. Toutefois pendant le couvre-feu, à partir de 22H00, les issues sont gardées par des sentinelles allemandes. La cuisine est faite par l’Organisation Todt… La nourriture est insuffisante… L’organisation du travail sur les chantiers donne lieu à des difficultés, les autorités allemandes voulant faire travailler les jeunes individuellement, tandis que le chef Saurel demande la sauvegarde du principe du travail en équipe sous l’autorité d’un chef français… »
2011 – Olivier Faron – Les chantiers de jeunesse – Page 284
Lundi 21 août 1944 le soir
À Vermenton (89-), un jeune homme de 24 ans des camps de jeunesse (CJF ?) est tué à l’entrée du pays par une patrouille allemande.
Archives Jean-Claude Ferlet – Dossier 2e GM – IMGP3380.jpg – IMGP3385.jpg
bonjour
je n’ai pas plus de renseignements…..le site vient de fêter son 1er anniversaire, et les demandes très nombreuses.
le temps me manque et de nombreux documents et lettres restent à scanner et transférer sr le site.
par contre, si vous trouver des documents et textes qui peuvent vous aider, vous pouvez en faire usage pour votre association.
merci